Un “réseau de gènes impliqués dans l’intelligence” identifié

Une équipe de plus d’une trentaine de chercheurs autralo-européens, sous la direction du professeur Michael R. Johnson, vient de mettre en évidence un “réseau de gènes” impliqués dans l’intelligence. Les résultats ont été publiés dans Nature neuroscience.

“Deux réseaux de gènes appelés M1 et M3 comprenant respectivement un millier et 150 gènes ont ainsi été identifiés comme déterminant. Non seulement dans les performances cognitives, mais également – dans le cas où certaines mutations interviennent – lorsqu’apparaissent des maladies telles que l’épilepsie, la schizophrénie ou l’autisme”

“Ce qu’il y a d’excitant, c’est que les gènes mis en évidence partagent probablement un mécanisme de régulation commun, ce qui signifie que nous pouvons potentiellement manipuler un ensemble de gènes dont l’activité est liée à l’intelligence humaine. Nos travaux suggèrent qu’il pourrait être possible de travailler sur ces gènes cibles pour modifier l’intelligence. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’une possibilité théorique”

Systems genetics identifies a convergent gene network for cognition and neurodevelopmental disease, Nature neuroscience. 

Le Q.I moyen dans un job permet de prédire la composition raciale dans ce job

L’intelligence moyenne nécessaire pour bien performer dans un job varie fortement. Il va d’à peu près 90 de Q.I moyen dans les postes à basse qualification (chauffeurs, aides-soignants, éboueurs…) à 110 de Q.I moyen dans les fonctions les plus complexes et généralement les mieux rémunérées (avocats, médecins…).

Plus la complexité cognitive d’un job est importante, plus le Q.I moyen dans ce job sera élevé.

Par ailleurs, plus le Q.I moyen dans un job est élevé, plus la part d’asiatiques de l’est et d’européens sera élevée. A l’inverse la proportion d’africains se réduit tandis que la complexité d’un job augmente.

“Putting spearman’s hypothesis to work: job I.Q. as a predictor of employee racial composition”, Open Differential Psychology, july 2016.

Corrélation entre le Q.I et la vitesse de sédimentation erythrocytaire (ESR)

L’ESR (erythrocyte sedimentation rate ou vitesse de sédimentation érythrocytaire) est une mesure indirecte du niveau d’inflammation. Plusieurs études ont déja montré une association inverse entre niveau d’inflammation et intelligence. Un ESR élevé est également un facteur pronostic de troubles cardio-vasculaires plus tard dans la vie.

Le Q.I est catégorisé par décile (décile 1 = 81 de Q.I ; décile 2 = 87 de Q.I ; décile 3 = 92 de Q.I ; décile 4 = 96 de Q.I ; décile 5 = 100 de Q.I ; décile 6 = 104 de Q.I ; décile 7 = 108 de Q.I  ; décile 8 = 113 de Q.I ; décile 9 = 119 de Q.I)

“Association between erythrocyte sedimentation rate and IQ in Swedish males aged 18–20” Brain, Behavior, and Immunity 24 (2010) 868–873.

DUF1220 est linéairement associé à l’intelligence !

Duf1220 est une variation génétique de type “CNV” (copy number variation), à savoir une séquence génétique qui se répète dans le génome (sur le chromosome 1 pour être précis). Le nombre de répétition de cette structure dans le génome semble associé linéairement à l’intelligence, ceci aussi bien dans une perspective évolutive inter-espèce (les homo sapiens ont le plus grand nombre de copie DUF1220, plus de 260) que dans une perspective intra-espèce (les homo sapiens plus intelligents ont un plus grand nombre de DUF1220 dans leur génome).

“DUF1220 copy number is linearly associated with increased cognitive function as measured by total IQ and mathematical aptitude scores” , Human Genetics, Volume 134, Issue 1, pp 67–75.

Tableau ci-dessous: perspective évolutive et comparaison du nombre de DUF1220 par espèce.

 

On ne sait pas encore énormément sur cette variation génétique (on en saura certainement beaucoup plus dans quelques années) mais il est très probable que le nombre de répétition DUF1220 varie entre les populations humaines. Ainsi, les africains, qui ont en moyenne un cerveau de plus petite taille, 1280 cc et un Q.I moyen de 80, ont probablement un nombre moindre de répétition DUF1220 sur leur chromosome 1 que les européens (1369 cc et un Q.I moyen de 100), et ces derniers ont probablement moins de répétition DUF1220 sur leur chromosome 1 que les asiatiques de l’est (1416 cc et 106 de Q.I moyen).

A vrai dire, il est probable que la fréquence de DUF1220 soit fortement corrélée aux différences raciales de Q.I et de volume cérébrale (tableau ci-dessous extrait de “Le quotient intellectuel, ses déterminants et son avenir”, 2009, sous la direction de Serge Larivée, université de Montréal).

L’avenir nous dira quoi, mais Helmuth Nyborg évoque déjà cette hypothèse

 

 

 

L’immigration a fait perdre 4 points de Q.I à la France.

Lynn et Dutton (2015) ont publié une étude qui a fait beaucoup de bruit et a été reprise par de nombreux journaux, notamment Le Monde ou Le Point, montrant un déclin de 4 points de Q.I en France entre 1999 et 2009. Lynn et Dutton évoquent l’immigration afro-maghrébine, génétiquement moins intelligente que les européens natifs, comme une des causes principales de cette diminution intellectuelle.

Michael A. Woodley, de l’université de Chemnitz en Allemagne et Curtis S. Dunkel, de l’université de l’Illinois, confirment dans une nouvelle étude que le déclin intellectuel est bien d’origine biologique et vraisemblablement provoqué par l’immigration de populations génétiquement moins intelligente.

In France, are secular IQ losses biologically caused ? A comment on Dutton and Lynn (2015). Intelligence, (53), 81-85.

Il est à noter qu’une réduction de 4 points de Q.I. à l’échelle d’un pays est important. Cela a très clairement un impact social et économique (réduction du PIB par habitant, augmentation du taux de chômage, réduction de l’innovation).

Les maghrébins ont un Q.I moyen de 88 et une capacité cranienne moyenne de 1293 cc (contre 1369 cc et 100 de Q.I moyen pour un européen).

Il se développe effectivement en France (et dans d’autres pays d’Europe de l’ouest) des enclaves maghrébines où l’intelligence moyenne est nettement plus basse que dans le reste du pays. Ces enclaves sont caractérisées par l’ensemble des caractéristiques sociales d’une société à bas Q.I: faible niveau d’éducation, faible niveau socio-économique, haut taux de chômage, haute fréquence d’arriération mentale, haute religiosité, intégrisme, haut niveau de crimes et délits, plus haute fréquence de délinquance juvénile, haute natalité, faible niveau d’innovation, faible prévalence de personnes douées…

Malheureusement le mouvement égalitariste est très puissant en France, un peu comme le mouvement créationniste en Amérique. Beaucoup d’universités n’enseignent plus le darwinisme, l’évolution et l’apparition des différences raciales, par ignorance, idéologie ou parfois par peur des réactions violentes de la part des égalitaristes.


Tableau extrait de “Le quotient intellectuel, ses déterminants et son avenir”, 2009, sous la direction de Serge Larivée, université de Montréal.

Les bébés avec une plus grosse tête sont plus intelligents.

Les bébés avec une tête plus grosse sont plus intelligents “The independent”, 19 septembre 2016.

Rien de nouveau, étant donné la corrélation positive entre la capacité cranienne et le Q.I (corrélation moyenne de +0,45).

Les bébés avec une plus grosse tête sont en moyenne plus intelligents et ont plus de chances d’obtenir un diplome universitaire.

Pour rappel, les africains donnent naissance à des nouveaux-nés avec un volume cranien plus petit. Ils ont d’ailleurs un pelvis plus étroit.


Image extraite de “Progressive changes in brain size and musculo-skeletal traits in 7 hominids populations”, human evolution, vol. 19, n°3, 2004.

Différences raciales dans les gènes de l’intelligence.

Une étude toute récente publiée dans la revue Intelligence s’est penchée sur l’ensemble des variations génétiques augmentant l’intelligence découvertes à ce jour, mises en évidence par GWAS (Genome Wide Association Study, permettant la mise en lumière de nombreux variants génétiques différents impliqués dans un trait phénotypique).

L’étude a évalué ensuite les différences raciales dans la fréquence de ces allèles, et a montré qu’elles étaient parallèles aux différences de Q.I entre populations; En d’autres termes, les races à Q.I plus élevé ont effectivement une fréquence supérieure d’allèles augmentant l’intelligence dans leur patrimoine génétique (tableau ci-dessous).

Différences raciales dans la fréquence des allèles pour une haute intelligence

AFR pour africains, AMR pour amérindiens, ASN pour asiatiques de l’est, EUR pour européens et SAS pour asiatiques du sud et nord-africains.

Si on prend en considération l’ensemble des variants génétiques augmentant l’intelligence mis en évidence à ce jour, ces allèles sont plus fréquents chez les asiatiques de l’est (Q.I moyen de 105), suivis par les européens (Q.I moyen de 100). Les amérindiens (AMR, Q.I moyen de 86) et les asiatiques du sud et nord-africains (SAS, Q.I moyen de 84) ont une moindre fréquence et les africains sub-sahariens ont la plus basse fréquence de ces allèles.

La fréquence de ces variants génétiques augmentant l’intelligence est donc en concordance avec l’intelligence moyenne des populations.

L’étude estime également plus précisément les fréquences de ces allèles pour différent pays et montre le lien étroit entre le Q.I moyen national et la fréquence de ces allèles dans la population.

Q.I moyens par pays (Science et Vie, janvier 2017).

Dans le “Science et vie” de ce trimestre (jan-fév-mar 2017), dossier spécial “Qu’est-ce que le génie ?”.
A la page 29 du dossier, on retrouve le tableau du Q.I moyen par pays avec la référence… Lynn et Vanhanen.

Q.I moyen des myopes, emmétropes et hypermétropes.

Une nouvelle étude (Intelligence, 2017) pointe le plus haut Q.I des myopes par rapport aux emmétropes (yeux sans défaut).

Fait intéressant: les hypermétropes de naissance auraient un Q.I moyen en dessous de la moyenne.

Q.I moyen des myopes > emmétrops > hypermétropes

Les yeux ne sont-ils pas le miroir de l’âme ? En tout cas ils sont des extensions du cerveau et ils proviennent, comme lui, de la couche ectodermique au stade embryonnaire. Les myopes ont des yeux trop gros (trop longs) de sorte que l’image se forme en avant de la rétine.
Les emmétropes ont des yeux normaux, et les hypermétropes ont 
des yeux trop petits (trop courts), de sorte que l’image se forme à l’arrière de la rétine.
Une hypothèse envisagée est que les mêmes gènes régulent la taille du cerveau et celle des yeux, expliquant la relation entre la myopie et Q.I plus élevé, 
et entre l’hypermétropie et un plus bas Q.I. Elle peut également expliquer la corrélation positive entre l’intelligence et la myopie (plus la myopie est importante, plus le Q.I moyen est élevé).

Il est intéressant de noter que la fréquence de myopie congénitale est parallèle au Q.I moyen racial: (1) les ashkénazes ont ainsi la plus haute fréquence de myopie de naissance, suivis par (2) les est-asiatiques puis (3) les européens. Viennent ensuite (4) les nord-africains et moyen-orientaux et enfin les (5) africains.

Quid des variations raciales dans les fréquences d’hypermétropie de naissance ?

“Refractive state, intelligence, education, and Lord’s paradox” Intelligence Volume 61, March–April 2017, Pages 115–119.

Voir également “Major Intelligence Gene Tied to Myopia: A Review”, Karlsonn Jon L, 2009.

 

Laurent Alexandre “Le tabou du Q.I est suicidaire”

Laurent Alexandre est chirurgien-urologue, fondateur du célèbre site Doctissimo et chroniqueur régulier au Monde et au Huffington Post.

Dans l’article qu’il publie dans l’express ce 02 avril 2017, il explique que le tabou du Q.I est suicidaire.

“Parler du quotient intellectuel conduit les bien-pensants à sortir immédiatement la gousse d’ail et le crucifix. Un QI élevé est pourtant la principale défense dans le monde qui vient (…)
Il est illusoire, voire délirant, de penser que les Français auront un avantage dans la compétition mondiale avec des capacités intellectuelles inférieures aux Asiatiques”

Laurent Alexandre explique que le haut Q.I des est-asiatiques fut un élément déterminant dans ce qui a été appelé à posteriori le “miracle économique coréen”, le “miracle économique chinois” ou le “miracle économique japonais”. Rien d’étonnant pourtant, car l’intelligence moyenne d’une population est l’élément essentiel du niveau de prospérité: le Q.I moyen national corrèle à +0.85 avec l’indice de développement humain.

Le docteur Alexandre ne précise pas que la haute intelligence des est-asiatiques est avant tout génétique; Ces populations ont -comparativement aux européens- une plus haute fréquence d’allèles pour une haute intelligence; un cerveau plus volumineux; un temps de réaction plus rapide.

En réalité ce n’est pas tant le “tabou du Q.I” que celui des différences raciales. Les différences d’intelligence entre populations contreviennent frontalement à l’idéologie égalitariste dominante. Comme le disait le prix Nobel de médecine James Watson dans son dernier ouvrage (2008) “la volonté égalitaire de répartir le pouvoir intellectuel de façon égale entre les populations n’est pas suffisante pour qu’il en soit ainsi”.

Tableau ci-dessous pointant les principales différences (notamment cérébrales et intellectuelles) entre Africains, Européens et Est-Asiatiques.
Extrait de « Rushton’s contributions to the study of mental ability », Arthur R. Jensen, Personality and Individual Differences, 2012