Corrélation entre le Q.I et la vitesse de sédimentation erythrocytaire (ESR)

L’ESR (erythrocyte sedimentation rate ou vitesse de sédimentation érythrocytaire) est une mesure indirecte du niveau d’inflammation. Plusieurs études ont déja montré une association inverse entre niveau d’inflammation et intelligence. Un ESR élevé est également un facteur pronostic de troubles cardio-vasculaires plus tard dans la vie.

Le Q.I est catégorisé par décile (décile 1 = 81 de Q.I ; décile 2 = 87 de Q.I ; décile 3 = 92 de Q.I ; décile 4 = 96 de Q.I ; décile 5 = 100 de Q.I ; décile 6 = 104 de Q.I ; décile 7 = 108 de Q.I  ; décile 8 = 113 de Q.I ; décile 9 = 119 de Q.I)

“Association between erythrocyte sedimentation rate and IQ in Swedish males aged 18–20” Brain, Behavior, and Immunity 24 (2010) 868–873.

Le lien entre intelligence et longévité est largement génétique.

Il existe une corrélation fortement positive entre intelligence et longévité, les plus hauts Q.I tendent à vivre plus longtemps (voir Q.I et longévité sur le site intelligence-humaine.com).

Cette corrélation est principalement génétique. En fait, les gènes impliqués dans une plus haute intelligence sont également responsables d’une augmentation de la longévité.

“The finding of common genetic effects between lifespan and intelligence has important implications for public health, and for those interested in the genetics of intelligence, lifespan or inequalities in health outcomes including lifespan”

“The association between intelligence and lifespan is mostly genetic” Int. J. Epidemiol. Advance Access published July 26, 2015.

DUF1220 est linéairement associé à l’intelligence !

Duf1220 est une variation génétique de type “CNV” (copy number variation), à savoir une séquence génétique qui se répète dans le génome (sur le chromosome 1 pour être précis). Le nombre de répétition de cette structure dans le génome semble associé linéairement à l’intelligence, ceci aussi bien dans une perspective évolutive inter-espèce (les homo sapiens ont le plus grand nombre de copie DUF1220, plus de 260) que dans une perspective intra-espèce (les homo sapiens plus intelligents ont un plus grand nombre de DUF1220 dans leur génome).

“DUF1220 copy number is linearly associated with increased cognitive function as measured by total IQ and mathematical aptitude scores” , Human Genetics, Volume 134, Issue 1, pp 67–75.

Tableau ci-dessous: perspective évolutive et comparaison du nombre de DUF1220 par espèce.

 

On ne sait pas encore énormément sur cette variation génétique (on en saura certainement beaucoup plus dans quelques années) mais il est très probable que le nombre de répétition DUF1220 varie entre les populations humaines. Ainsi, les africains, qui ont en moyenne un cerveau de plus petite taille, 1280 cc et un Q.I moyen de 80, ont probablement un nombre moindre de répétition DUF1220 sur leur chromosome 1 que les européens (1369 cc et un Q.I moyen de 100), et ces derniers ont probablement moins de répétition DUF1220 sur leur chromosome 1 que les asiatiques de l’est (1416 cc et 106 de Q.I moyen).

A vrai dire, il est probable que la fréquence de DUF1220 soit fortement corrélée aux différences raciales de Q.I et de volume cérébrale (tableau ci-dessous extrait de “Le quotient intellectuel, ses déterminants et son avenir”, 2009, sous la direction de Serge Larivée, université de Montréal).

L’avenir nous dira quoi, mais Helmuth Nyborg évoque déjà cette hypothèse

 

 

 

Différences raciales dans les gènes de l’intelligence.

Une étude toute récente publiée dans la revue Intelligence s’est penchée sur l’ensemble des variations génétiques augmentant l’intelligence découvertes à ce jour, mises en évidence par GWAS (Genome Wide Association Study, permettant la mise en lumière de nombreux variants génétiques différents impliqués dans un trait phénotypique).

L’étude a évalué ensuite les différences raciales dans la fréquence de ces allèles, et a montré qu’elles étaient parallèles aux différences de Q.I entre populations; En d’autres termes, les races à Q.I plus élevé ont effectivement une fréquence supérieure d’allèles augmentant l’intelligence dans leur patrimoine génétique (tableau ci-dessous).

Différences raciales dans la fréquence des allèles pour une haute intelligence

AFR pour africains, AMR pour amérindiens, ASN pour asiatiques de l’est, EUR pour européens et SAS pour asiatiques du sud et nord-africains.

Si on prend en considération l’ensemble des variants génétiques augmentant l’intelligence mis en évidence à ce jour, ces allèles sont plus fréquents chez les asiatiques de l’est (Q.I moyen de 105), suivis par les européens (Q.I moyen de 100). Les amérindiens (AMR, Q.I moyen de 86) et les asiatiques du sud et nord-africains (SAS, Q.I moyen de 84) ont une moindre fréquence et les africains sub-sahariens ont la plus basse fréquence de ces allèles.

La fréquence de ces variants génétiques augmentant l’intelligence est donc en concordance avec l’intelligence moyenne des populations.

L’étude estime également plus précisément les fréquences de ces allèles pour différent pays et montre le lien étroit entre le Q.I moyen national et la fréquence de ces allèles dans la population.

Q.I moyens par pays (Science et Vie, janvier 2017).

Dans le “Science et vie” de ce trimestre (jan-fév-mar 2017), dossier spécial “Qu’est-ce que le génie ?”.
A la page 29 du dossier, on retrouve le tableau du Q.I moyen par pays avec la référence… Lynn et Vanhanen.

Laurent Alexandre “Le tabou du Q.I est suicidaire”

Laurent Alexandre est chirurgien-urologue, fondateur du célèbre site Doctissimo et chroniqueur régulier au Monde et au Huffington Post.

Dans l’article qu’il publie dans l’express ce 02 avril 2017, il explique que le tabou du Q.I est suicidaire.

“Parler du quotient intellectuel conduit les bien-pensants à sortir immédiatement la gousse d’ail et le crucifix. Un QI élevé est pourtant la principale défense dans le monde qui vient (…)
Il est illusoire, voire délirant, de penser que les Français auront un avantage dans la compétition mondiale avec des capacités intellectuelles inférieures aux Asiatiques”

Laurent Alexandre explique que le haut Q.I des est-asiatiques fut un élément déterminant dans ce qui a été appelé à posteriori le “miracle économique coréen”, le “miracle économique chinois” ou le “miracle économique japonais”. Rien d’étonnant pourtant, car l’intelligence moyenne d’une population est l’élément essentiel du niveau de prospérité: le Q.I moyen national corrèle à +0.85 avec l’indice de développement humain.

Le docteur Alexandre ne précise pas que la haute intelligence des est-asiatiques est avant tout génétique; Ces populations ont -comparativement aux européens- une plus haute fréquence d’allèles pour une haute intelligence; un cerveau plus volumineux; un temps de réaction plus rapide.

En réalité ce n’est pas tant le “tabou du Q.I” que celui des différences raciales. Les différences d’intelligence entre populations contreviennent frontalement à l’idéologie égalitariste dominante. Comme le disait le prix Nobel de médecine James Watson dans son dernier ouvrage (2008) “la volonté égalitaire de répartir le pouvoir intellectuel de façon égale entre les populations n’est pas suffisante pour qu’il en soit ainsi”.

Tableau ci-dessous pointant les principales différences (notamment cérébrales et intellectuelles) entre Africains, Européens et Est-Asiatiques.
Extrait de « Rushton’s contributions to the study of mental ability », Arthur R. Jensen, Personality and Individual Differences, 2012

Les hommes ont un Q.I moyen légèrement plus élevé: nouvelles confirmations.

En analysant à la fois les données de neuro-imagerie (RMI) et les données cognitives disponibles chez l’ensemble des participants du “Human Connectome Project” (HCP, 900 personnes), Van Der Linden et al. confirment que les hommes ont une intelligence générale (g) légèrement supérieure aux femmes (1/4 de déviation standard ou 3,75 points de Q.I).

Ce plus haut score est médié par les différences cérébrales entre les sexes. Les hommes ont un cerveau plus volumineux, d’avantage de matière grise, de substance blanche, un cortex plus épais et une surface corticale plus importante. Les femmes ont un ratio de matière grise/substance blanche plus important.

Des corrélations entre intelligence générale et (1) taille totale du cerveau (2) volume intracranien (3) matière grise (4) substance blanche (5) épaisseur cortical et (6) surface corticale ont été retrouvées pour les deux sexe. Une corrélation positive entre intelligence et ratio matière grise/substance blanche n’a été trouvée que chez les femmes.

Cette étude (2017) possède les données en neuro-imagerie (MRI) parmis les plus larges jamais analysées.

Référence:

Van Der Linden D., Curtis S.D. et Madison G. (2017) “Sex differences in brain size and general intelligence (g)”, Intelligence.

Emil Kirkegaard sur le Q.I, l’intelligence, l’immigration, la sélection embryonnaire…

Vidéo absolument fondamentale qui résume tout concernant l’immigration, le Q.I, l’intelligence, la sélection embryonnaire…

Emil Kirkegaard travaille pour l’Ulster Institute for Social Research. Il a déja de nombreuses publications remarquables.

Gradient sud-nord pour l’intelligence, la capacité crânienne et l’altruisme

L’augmentation de la taille du cerveau, du Q.I et de l’altruisme (pour une meilleure coopération) fut une adaptation au climat froid (particulièrement durant la période glaciaire principale, entre -30.000 et -10.000) car ces trois traits étaient davantage nécessaires à la survie dans ces milieux.

On trouve, comme l’explique déjà Montesquieu (théorie des climats), un gradient sud -nord pour le Q.I, la taille du cerveau et le niveau d’altruisme, ces trois traits augmentant du sud vers le nord.

Gradient sud – nord pour le niveau d’altruisme (l’altruisme augmente du sud vers le nord)

Gradient sud – nord pour le Q.I

Gradient sud – nord pour la taille du cerveau (la taille du cerveau augmente du sud vers le nord

 

Top 5000 des champions d’échecs

Emil OW Kirkegaard a analysé le top 5000 des meilleurs joueurs d’échecs mondiaux et les a classé par pays d’origine. La proportion de ces maitres d’échecs par pays corrèle très positivement avec le Q.I moyen national (tableau ci-dessous). Les pays est-asiatiques sont des outlayers qui malgré un haut Q.I moyen n’ont que peu de champions d’échecs, ceci pour des raisons culturelles.
L’intelligence est un élément essentiel dans la performance au jeu d’échec. Les ashkénazes y sont massivement sur-représentés.