1850-1900:
1. Francis Galton, père de la psychométrie et de tant d’autres choses…
1900-1950:
2. Charles Spearman et la découverte du facteur g
1950-2000:
3. Wiliam Shokley et le dysgénisme en Amérique
4. Hans Eysenck et “l’inégalité de l’homme”
5. “The bell Curve” de Hernstein et Muray
2000- :
6. Richard Lynn, un pionnier sur les pas de Francis Galton
7. Jean-Philippe Rushton et le gradient zoologique R/K
8. Tatu Vanhanen et les implications politiques des différences raciales
9. Arthur Jensen et l’étude du facteur g
10. Le courage de James Watson
11. Helmuth Nyborg et l’influence hormonale
12. Linda Gottfredson et l’importance sociale des variations d’intelligence
13. Robert Plomin et l’émergence des scores GWAS
14. Emil Kirkegaard, jeune surdoué touche-à-tout…
15. Censure et violence contre les experts de l’intelligence…
1. Francis Galton, père de la psychométrie et de tant d’autres choses…
Les premiers pas…
« I propose to show in this book that a man’s natural abilities are dirived by inheritance, under exactly the same limitations as are the form and physical features of the whole organic world »
Polymathe de génie estimé à 200 de Q.I (Terman, 1917a), la même intelligence qu’un Blaise Pascal (Cox, 1926) Francis Galton est le cousin de Charles Darwin avec lequel il partage son grand-père maternel Erasmus Darwin. Il élabore avec son élève puis meilleur ami Karl Pearson la quasi-totalité des statistiques occidentales utilisées en routine aujourd’hui dans les tests statistiques. Il découvre les ultrasons. Il fait progresser considérablement la météorologie en nous laissant des mots comme « anticyclone », il met au point en criminologie la méthode de prise des empreintes digitales, il est à l’origine des méthodes actuelles de morphing, il est explorateur et géographe de premier plan, écrit de son temps des best-sellers et invente le sac de couchage, il est aussi le père de la psychologie comparée et un des plus grands généticiens de son temps. Il est anoblit en 1909 pour son apport inestimable à la connaissance humaine.
Il n’est cependant pas le premier à développer le concept d’eugénisme, Platon en trace déjà les grandes lignes en 380 A.C.N. dans « La République », où il imagine un état utopique.
Sir Francis Galton (1822-1911) en 1840 (18 ans)
« Hereditary genius » est un ouvrage central qui a marqué son époque comme l’origine des espèces de son cousin Darwin. Les estimations sur l’héritabilité de l’intelligence sont remarquablement justes et précises au regard des études actuelles. On retrouve notamment hereditary genius à l’avant-plan de la bibliothèque privée de Nietzsche.
Galton a énormément d’intuitions.
« Hereditary Genius » démontre le caractère hautement génétique de l’intelligence humaine et fait des estimations sur l’héritabilité qui, à quelques nuances près, sont exactement celles qu’on retrouve par des analyses poussées avec des outils informatiques et biotechnologiques dont nous disposons actuellement. Galton applique la « loi de la déviation par rapport à la moyenne » à ce qu’il appelle « les habiletés cognitives générales ».
Loi de la déviation par rapport à la moyenne, « Hereditary Genius », 1869
Cette répartition des habiletés cognitives générales est donc en courbe de Gauss, comme la taille. Il établit des grades d’intelligence.
Voici la répartition de l’intelligence suivant Galton. Les lettres majuscules représentent des grades supérieurs à la moyenne et les lettres minuscules des grades inférieurs à la moyenne. Un grade représente à peu près 10,425 points de Q.I. Le grade A est centré sur une valeur de 105 de Q.I, le grade G sur une valeur d’à peu près 170.
Les estimations raciales de Galton sont également étonnamment justes. Galton évalue l’intelligence des Africains comme étant de 2 grades inférieure à celle des Européens, soit un Q.I moyen de 79,5 ce qui est un peu plus élevé que ce que les études actuelles trouvent généralement (Q.I moyen de 71 en Afrique sub-saharienne).
Sur le graphique ci-dessous le grade A équivaut à un Q.I de 95.
Les grades d’intelligence de Galton. Chaque grade équivaut à 10,425 points de Q.I.
Pour en savoir plus sur Francis Galton, l’excellent site galton.org
2. Charles Spearman et la découverte du facteur g
C’est ensuite à Charles Spearman (1863-1945) que l’on doit la validation empirique des intuitions de Galton. Spearman étudie à cette époque les résultats scolaires des enfants et il remarque que ceux qui ont de bonnes notes dans quelques matières tendent à être bon dans l’ensemble des matières alors que les moins doués dans quelques matières tendent à l’être dans toutes.
Spearman est particulièrement interpelé par le fait que les tests de discrimination auditive semblent être corrélés également aux autres tests cognitifs.
Ces tests de discriminations auditives consistent à faire entendre deux sons de fréquences différentes à un enfant et à lui demander lequel des deux sons est le plus aigus. Ensuite, on rapproche progressivement les fréquences des sons et on peut ainsi déterminer la finesse du spectre auditif. Spearman développe une méthode d’analyse factorielle qui lui permet d’extraire un facteur g d’intelligence générale.
Charles Spearman (1863-1945) va découvrir qu’une large proportion de ce qu’on appelle “facultés intellectuelles” est sous-tendue par un facteur unique, qu’il va appeler g pour “intelligence générale”.
Le facteur g est une caractéristique biologique, organique, variant d’une personne à l’autre, sous-tendant l’ensemble des processus transitant par le système nerveux central (g est ubiquitaire des fonctions cognitives)
Le facteur g est en quelque sorte une mesure de la puissance, de la complexité et de l’efficacité du système nerveux central.
Le facteur g (= g de Spearman) se mesure en unité de Q.I. et c’est généralement lui qu’on extrait d’une batterie de tests conventionnelle.
Illustration du g de Spearman
Spearman étudie à cette époque les résultats scolaires des enfants et il remarque que ceux qui ont de bonnes notes dans quelques matières tendent à être bon dans l’ensemble des matières alors que les moins doués dans quelques matières tendent à l’être dans toutes.
Spearman est particulièrement intéressé par le fait que les tests de discrimination auditive semblent être corrélés également aux autres tests cognitifs. Ces tests de discriminations auditives consistent à faire entendre deux sons de fréquences différentes à un enfant et à lui demander lequel des deux sons est le plus aigus. Ensuite, on rapproche progressivement les fréquences des sons et on peut ainsi déterminer la finesse du spectre auditif. Spearman développe une méthode d’analyse factorielle qui lui permet d’extraire un facteur g d’intelligence générale.
Le phénomène d’inter-corrélations positives dans l’ensemble des aptitudes mentales (dénommé “positive manifold”) a été décrit comme “sans doute le résultat le plus reproduit de toute la psychologie” (Deary, 2000).
C’est ce phénomène d’inter-corrélations qui permet l’extrapolation, à partir de plusieurs tests, d’un chiffre unique, le Q.I, qui n’est pas qu’une « moyenne de résultats disparates ».
Spearman démontre également que les différences raciales et notamment la différence Africains-Européens est principalement une différence de g (intelligence générale).
Pour une plus longue discussion sur le facteur g, lire “FAQ intelligence“.
3.Wiliam B. Shokley et le dysgénisme en Amérique
William Shokley (1910-1989) fut prix Nobel de physique pour la mise au point du microprocesseur. Il est également connu comme étant le père de la Sillicon Valley et une des personnalités les plus importantes du 20ème siècle pour avoir permis le passage à l’ère de l’électronique.
William Shokley, prix Nobel de physique pour l’invention du transistor.
Après avoir étudié les questions de Q.I et d’intelligence et s’être rendu compte du caractère essentiellement héréditaire (génétique) de l’intelligence, Shokley passera le reste de sa vie à essayer d’avertir la population américaine des dangers que la natalité élevée des afro-américains faisait courir à l’intelligence moyenne aux Etats-Unis. Il dira “Les afro-américains ont une intelligence inextricablement moindre, de l’ordre de 15 pourcent (en comparaison des Européens). J’ai étudié ces questions pendant des années et je considère que ma collaboration dans la familiarisation à ces données fondamentales est plus importante que mon apport en physique”. Shokley est d’ailleurs l’homme qui invente et popularise le terme “dysgénisme”, antonyme du terme eugénisme.
Comme les innombrables personnalités de tout premier plan à avoir eu le courage et l’intégrité scientifique de parler de ces sujets sans faux-fuyant, il subira la férocité des idéologues égalitaristes.
Voici par exemple un débat datant de 1974 avec William Shokley, sur les différences de Q.I entre les races.
4. Hans Eysenck et “l’inégalité de l’homme”
Hans Eysenck (1916-1997) est un des pionniers dans la formulation de la taxinomie de la personnalité et le développement des bases biologiques et génétiques qui la sous-tendent. Il est considéré comme une des plus grandes figures de la psychologie du 20ème siècle et est le psychologue le plus cité après Freud.
Hans Eysenck, Ph.D., université de Londres.
Un des best-sellers de Eysenck est “L’inégalité de l’homme”. Il y montre l’importance des différences intellectuelles entre individus et du Q.I dans l’accomplissement social. Il pointe notamment les différences intellectuelles entre classes sociales et entre Européens et Afro-Américains. Il montre, par l’étude des jumeaux homozygotes, que l’intelligence est hautement héritable, aussi bien chez les Européens, dont le Q.I est centré sur 100, que chez les afro-américains, dont la moyenne est à 85. Il déconstruit également certaines croyances suivant lesquelles le Q.I serait biaisé culturellement en montrant notamment que les Asiatiques d’Amérique performent aussi bien voir mieux que les Européens.
Eysenck fut physiquement attaqué au début d’une lecture à la “London School of economics”. Comme beaucoup de ceux qui eurent le courage de parler vrai, il subit les foudres d’activistes politiques.
“The inequality of man”, Eysenck, 1973.
Un peu plus tôt, dans “The I.Q argument”, Eysenck pointe clairement l’origine génétique des moindres résultats des afro-américains dans l’ensemble des tests cognitifs. Eysenck conclu que cette différence de Q.I est responsable des différences d’accomplissement entre les Européens et les Afro-Américains.
“The I.Q argument”, Eysenck, 1971
5. The Bell Curve de Hernstein et Muray
En 1994, Richard Hernstein, alors professeur de psychologie à Harvard, publie avec Charles Muray un livre qui deviendra un best-seller. The Bell Curve démontre que les différences en termes de salaires et de statuts socio-économiques entre Européens, Hispaniques et Afro-Américains sont largement causées par des différences d’intelligence. Ils démontrent également qu’il n’existe aucune discrimination à l’encontre des hispaniques ou des noirs et qu’à Q.I identique, les salaires moyens sont équivalents.
On aurait pu espérer que suite à la démonstration d’Herstein et Muray établissant que les différences intellectuelles entre les races étaient responsables des différences de salaires, de statuts socio-économiques, d’éducation et d’autres paramètres sociaux, les sociologues qui avaient cru longtemps que ces différences étaient dues à des différences culturelles ou à la discrimination des Européens contre les minorités allaient reconnaitre qu’ils étaient dans l’erreur et adopter le nouveau paradigme. Quelques-uns l’on fait, comme Darity et Myers (1998) “en contrôlant pour les différences de Q.I, toutes les différences en termes de salaire entre européens et afro-américains sont éliminées”. Cependant, l’histoire nous montre que les nouvelles théories qui mettent à mal des croyances appréciées et ancrées en profondeur sont typiquement ignorées ou sournoisement déconsidérées. Beaucoup de sociologues ont attaqué “The Bell Curve” mais ils ne furent pas capables de réfuter la thèse centrale.
“The Bell Curve”, Hernstein et Muray, 1994
6. Richard Lynn, un pionnier sur les pas de Francis Galton
Richard Lynn, né en 1930, est docteur en psychologie de l’université de Cambridge.
Il est professeur de psychologie à l’institut de recherches de psychologie et d’économie à Dublin et professeur et chef du département psychologie de l’université d’Ulster. Il a gagné le prix Passingham, le prix de l’université de Cambridge comme meilleur étudiant de l’année en psychologie, et le prix attribué par mensa, le US mensa award for excellence (1985 et 1993) pour son travail sur l’intelligence.
Richard Lynn
Richard Lynn va faire progresser considérablement le domaine de l’intelligence humaine et de la psychométrie.
Il est le premier à identifier le Flynn effect et à l’expliquer. Le Flynn effect est une augmentation régulière du Q.I dans les 40 dernières années en corollaire d’une amélioration de l’alimentation. Le Flynn effect prendra ensuite le nom de “Flynn” car c’est James Flynn qui popularisera la découverte de Lynn.
Lynn identifie et quantifie la différence intellectuelle homme-femme à un peu près 5 points de Q.I à l’âge adulte, il est également le premier à mettre en évidence le haut Q.I des mongoloïdes d’Asie de l’est dans les années 1980.
En 1994, Lynn entreprend une étude sur la dégradation génétique dans les sociétés modernes. Dans son livre “Dysgenics”, il rassemble les preuves, montrant que les premiers eugénistes avaient raisons et qu’à travers l’ensemble du monde les individus les moins doués ont le plus grand nombre d’enfants, conséquence d’une moins bonne utilisation de la contraception notamment. On retrouve également une dégradation génotypique de ce que les psychologues appellent communément « conscientiousness » . Ce phénomène, dénommé “Dysgénisme” par le prix Nobel William Shokley, provoque une détérioration de la qualité génétique par une diminution de la fréquence des allèles pour une haute intelligence et par une augmentation progressive des allèles pour une basse intelligence.
“Dysgenics”, seconde édition, 2011
En 2001, Lynn publie “Eugenics, a reassessment”, un ouvrage remarquable dans lequel Lynn prédit l’émergence prochaine de la Chine comme superpouvoir mondial. Lynn explique que la sélection embryonnaire permettra bientôt d’augmenter le Q.I moyen de 15 points par génération.
“Eugenics, a reassessment”, 2001
En 2001, “I.Q and the wealth of nations” de Lynn et Vanhanen, démontre qu’à peu près 75% des variations en termes de PIB par habitant, d’un point de vue international, sont à mettre sur le compte des variations intellectuelles entre les pays du globe, allant d’un Q.I moyen de 59 en Guinée Equatoriale à 108 pour Singapour. Cette découverte est centrale car elle pointe les soubassements biologiques du développement. De nombreuses rubriques du site explicitent les données, notamment “Q.I par pays et économie“.
“I.Q and the wealth of nations”, 2001, Lynn et Vanhanen
En 2006, “Race differences in intelligence” constitue la plus grande collecte de l’ensemble des mesures d’intelligence chez les 9 grandes races d’homo sapiens telles que détectées génétiquement. Lynn établit l’intelligence moyenne des différentes races: Asiatiques de l’est (105), Européens (99), Asiatiques du sud-est (87), Amérindiens (86), Pacific Islanders (85), Nord-Africains et Moyen-Orientaux (84), Africains sub-sahariens (67), Bushmen (54), grands singes (25). Il démontre la haute fidélité de ces mesures et leur grande utilité prédictive. Cet ouvrage décrit également remarquablement les bases évolutives de l’évolution de l’intelligence depuis les premiers mammifères en passant par les oiseaux, puis les primates et l’évolution du genre homo.
“Race differences in intelligence”, 2006, Lynn
En 2006 toujours sort “I.Q and global inequality”, qui est une suite actualisée de “I.Q and the wealth of nations”, dans lequel Lynn et Vanhanen montre qu’une grande part des variations sociales à travers le monde sont sous-tendues par les différences de Q.I entre les populations et entre les nations.
“I.Q and global inequality”, 2006
En 2008, Lynn publie “The global bell curve” (cliquer pour le consulter), en hommage à The bell curve de Hernstein et Muray. Lynn démontre que quel que soit le pays multi-ethnique à travers le monde, la hiérarchie sociale reste strictement déterminée par le Q.I moyen. Voir le chapitre de ce site “hiérarchie intellectuelle à travers le monde”
“The global bell curve”, 2008, Lynn
“Réflexion sur soixante-huit ans de recherche sur la race et l’intelligence”, Richard Lynn, 2019.
7. Jean-Philippe Rushton et le gradient zoologique R/K
J.P. Rushon
J.P. Rushton applique le gradient zoologique r/K à l’espèce homo sapiens et démontre que les Africains sont plus r sélectionnés que les Européens qui sont plus r sélectionnés que les Asiatiques de l’est.
Voir “Perspective évolutive de Rushton” sur ce site.
“Race, evolution and behavior”, JP Rushton, 2000
Linda Gottfredson et J.P. Rushton
8. Tatu Vanhanen et les implications politiques des différences raciales
Tatu Vanhanen est professeur à l’Université de Tampere, en Finlande. Il est également le père du premier ministre Finlandais Mati Vanhanen.
Tatu Vanhanen en 2009
Outre sa collaboration en tant que co-auteur avec Richard Lynn de « I.Q and the wealth of nations »(2001) puis de « I.Q and global inequality »(2006), Vanhanen va se pencher plus particulièrement sur le lien entre le Q.I et la démocratie. Il démontre dans « The limits of democratisation » (2009) que l’indice de démocratisation (ID) est fortement corrélé au Q.I moyen national et il conclut qu’un niveau d’intelligence élevé dans une population est nécessaire pour permettre l’émergence d’un système démocratique.
“The limits of democratization”, Tatu Vanhanen, 2009.
Vanhanen démontre qu’un niveau d’intelligence élevé est nécessaire à l’émergence d’un système démocratique.
9. Arthur Jensen et l’étude du facteur g
Arthur Jensen est professeur de psychologie à l’université de Californie. Il est considéré comme un des psychologues les plus éminents du 20ème siècle et a gagné de nombreux prix. Il est entre autre l’inventeur de la “boite de Jensen”, utilisée pour mesurer les temps de réaction.
Arthur R. Jensen, alors professeur à l’université de Californie
L’ouvrage majeur de Jensen est “The g factor” dans lequel il décortique et actualise la découverte de Spearman d’un facteur unique d’intelligence générale.
“The g factor”, 1998, Arthur Jensen.
En 2006 sort “Clocking the mind: mental chronometry and individual differences”, ouvrage dans lequel Jensen explore en long en large et en travers la relation entre le temps de réaction simple et le Q.I.
“Clocking the mind”, 2006, Jensen
10. Le courage de James Watson
En 2007, James Watson, prix Nobel de médecine pour la découverte de la structure hélicoïdale de l’ADN, une des personnalités scientifiques contemporaines les plus importantes, fait une sortie remarquée par les médias.
Dans une interview accordée au Sunday Times, il explique que l’Avenir de l’Afrique ne peut être vu que de façon pessimiste, car “le postulat de base de toutes nos aides au développement est que les Africains auraient la même intelligence que les Européens, alors qu’il est clairement démontré que ce n’est pas vraiment le cas”.
James Watson, un des nombreux prix Nobel contemporains conscients des différences raciales en termes d’intelligence et de l’importance de ces questions pour notre avenir
11. Helmuth Nyborg et l’influence hormonale
Helmuth Nyborg est professeur de psychologie du développement à l’université d’Aarhus, au Danemark. Il a particulièrement étudié les liens entre hormones et intelligences, et les différences sexuelles.
En 2005, il publie un article dans le journal Personality and individual differences intitulé “Sex-related differences in general intelligence g, brain size and social status” dans lequel il pointe l’existence d’une différence sexuelle de 5 points de Q.I à l’avantage des hommes. Cette différence avait déja été mise en évidence par Lynn, qui avait montré que ce léger avantage cognitif masculin était la simple conséquence théorique du cerveau masculin plus volumineux et de la corrélation de 0.45 entre la capacité cranienne et l’intelligence générale.
En 2012, Helmuth Nyborg publie deux articles importants. Le premier, “The decay of Western civilization: Double relaxed Darwinian Selection”, se penche sur la détérioration intellectuelle occidentale qui est entrain de s’opérer tandis qu’augmente dans nos population la part des Afro-Maghrébins, ayant génétiquement un Q.I plus bas que celui des Européens.
Dans un second article, “Migratory selection for inversely related covariant T-, and IQ-Nexus traits: Testing the IQ/T-Geo-Climatic-Origin theory by the General Trait Covariance model”, Nyborg pointe l’existence de différences raciales dans la sécrétion de différentes hormones, notamment la testostérone, et le lien inverse retrouvé entre cette hormone et le Q.I.
12. Linda Gottfredson et l’importance sociale des variations intellectuelles
Linda Gottfredson (Ph.D., professeur à l’université de Delaware) est une sociologue et psychologue américaine qui s’est désolidarisée en reconnaissant l’importance de l’intelligence dans la performance professionnelle et l’importance des différences raciales en termes d’intelligence.
A la fin des années 1970, des affirmations suivant lesquelles les tests de Q.I seraient “culturellement biaisés” commençaient à se faire entendre, ce qui a découragé de nombreux conseillers d’orientation de les utiliser. Gottfredson était convaincue de l’importance de l’intelligence sur la potentielle réussite et elle pensait que les conseillers se devaient de s’y connaitre mieux en psychométrie et en psychologie cognitive pour que leurs conseils aient les meilleures chances de s’avérer utiles.
C’est à l’initiative de Linda Gottfredson que fut rédigé le “Mainstream science on intelligence”, signé par tous les grands noms du domaine de l’intelligence (Raven, Catell, Flynn, Rushton…), publié dans le Wall Street Journal.
Q.I moyen par métier (percentile 10, 25, 50, 75 et 90 marqués).
Quelques articles et présentations (pdf)…
“Resolute ignorance on race and Rushton” Gottfredson Linda (2013) Personality and Individual Differences 55, 218–223.
“Présentation succinte du facteur g” Gottfredson Linda (2013) International Society for Intelligence Research, Melbourne, Australia.
“The sociology of biological intelligence” Gottfredson Linda (2011) Hans J. Eysenck Lecture International Society for the Study of Individual Differences, London.
13. Robert Plomin et l’émergence des scores GWAS
Robert Plomin (PhD, professeur au King’s college de Londres) est un des psychologues les plus cités du 20ème siècle.
Il a remporté le Dobzhansky Memorial Award (2002; Behavior Genetics Association), le William James Fellow Award (2004; Association for Psychological Science) et le Lifetime Achievement Award (2011; International Society for Intelligence Research). Plomin est avant tout connu pour avoir mené les études les plus complètes sur les vrais jumeaux ainsi que les plus importantes études GWAS sur l’intelligence à ce jour, permettant la découverte de plus de 1000 gènes impliqués dans l’intelligence générale (g ou Q.I).
L’étude GWAS publiée dans Nature (2018) est inédite. Pour la première fois une portion non négligeable de l’intelligence d’une personne peut être prédite par son génome, dès la naissance. L’estimation du Q.I s’obtient par le calcul d’un “score polygénique” basé sur l’effet (positif ou négatif) des différents allèles liés à l’intelligence. Une des surprises des études GWAS sur l’intelligence fut la petitesse de l’effet des allèles individuels. On ne s’attendait pas à découvrir un tel nombre de gènes impliqués dans l’intelligence, chacun ayant un effet individuel très réduit (< 1 point de Q.I).
Comme on pouvait s’y attendre, la fréquence de ces allèles augmentant l’intelligence est parallèle aux Q.I moyens raciaux. Les Est-Asiatiques ont la plus haute fréquence en allèles pour une haute intelligence, suivis par les Européens. Les Africains ont les plus faibles fréquences de ces allèles.
Ceci vient confirmer les premiers résultats des différences raciales de fréquences alléliques obtenus en 2015 par Piffer.
Ces scores polygéniques pour l’intelligence ouvrent également la voie à la sélection embryonnaire.
“Genome-wide association meta-analysis in 269,867 individuals identifies new genetic and functional links to intelligence” Nature Genetics, 50, pages 912–919 (2018).
En octobre 2018 parait “Blueprint, how DNA makes us how we are” dans lequel Plomin explique l’importance fondamentale de l’ADN sur l’intelligence et la personnalité, et l’absence d’effet du milieu familial et socio-éducatif sur ces paramètres. Il montre comment les scores GWAS permettront de prédire de façon fiable la personnalité et l’intelligence de quelqu’un dès sa naissance, par analyse génétique.
14. Emil Kirkegaard, jeune surdoué touche-à-tout…
Emil Kirkegaard (né en 1989) est un jeune danois, ancien élève d’Helmuth Nyborg à l’université d’Aarhus. Brillant touche-à-tout il se passionne pour l’intelligence et la psychologie différentielle. Il est recruté par l’Ulster Institute for Social Research. En seulement quelques années d’activité, il a déjà une centaine de publications à son actif dans de grandes revues, toutes consultables en open-source, traitant des variations nationales d’intelligence, des différences raciales, sexuelles, de l’importance sociale de l’intelligence (Kirkegaard développe pour cela le facteur S, équivalent pour le social du facteur g d’intelligence) ou encore de l’impact de l’immigration.
Emil Kirkegaard et James Flynn à l’International Society for Intelligence Research (ISIR), 2017.
Emil Kirkegaard est très actif sur Twitter et son fil d’actualité est riche en contenu pour toutes les personnes qui désirent se tenir informées des avancées dans le domaine.
Suivre Emil Kirkegaard sur Twitter
Comme de nombreux chercheurs ayant étudié l’intelligence et les différences raciales ou sexuelles, Emil Kirkegaard a subi l’animosité de nombreux idéologues égalitaristes.