FAQ (foire aux questions) sur l’intelligence
Rubrique introductive…
→ Qu’est-ce que l’intelligence ?
→ Peut-on hiérarchiser l’intelligence ?
→ Plusieurs types d’intelligence ?
→ A quoi correspond tel Q.I ?
→ Chaque peuple sa propre intelligence ?
→ Quel est l’impact des différences raciales en termes d’intelligence sur la géopolitique mondiale ?
→ Qu’appelle-t-on le facteur g ?
→ Pourquoi parle-t-on d’indifférence des indicateurs ?
→ Quels sont les g moyens dans le monde animal, homo sapiens compris ?
→ Le Q.I est-il héréditaire ?
Qu’est-ce que l’intelligence ?
Pour discuter d’une question, il faut d’abord la cerner et la définir.
Qualitativement chacun perçoit grosso-modo ce qu’est l’intelligence, c’est une “aptitude très générale générée par le cerveau”, jusque-là rien de sidérant me direz-vous.
La question est de savoir s’il y a moyen de hiérarchiser cette aptitude… une des critiques souvent entendue à l’encontre du Q.I serait qu’il n’est pas possible de hiérarchiser l’intelligence.
Que dit la science ? Que penser de cette affirmation ?
Est-il possible de hiérarchiser l’intelligence ?
L’intelligence est une caractéristique biologique, physiologique, organique, tout comme la taille (les neurosciences actuelles considèrent le dualisme cartésien corps-esprit comme erroné. Les neurosciences actuelles sont monistes et pourraient reprendre à leur compte cette citation, à l’époque sulfureuse, de Pierre Jean Georges Cabanis, médecin français du 18ème siècle “Le cerveau sécrète la pensée comme le foie sécrète la bille”, en somme l’esprit est indissociable du cerveau, c’en est une émanation). Cette caractéristique biologique est hiérarchisable suivant le très simple schéma suivant:
- L’intelligence (efficience du système nerveux central) est plus importante chez les grands singes (qui ont l’âge mental moyen d’européens de 2-3 ans, 22 de Q.I moyen) que chez les chiens (qui ont un Q.I moyen de 12).
- L’intelligence est plus importante chez un enfant de 5 ans (35 de Q.I) que chez les grands singes.
- L’intelligence est plus importante chez les enfants de 10 ans (70 de Q.I) que chez les enfants de 5 ans.
- L’intelligence est plus importante chez les adultes (Q.I moyen de 100) que chez les enfants de 10 ans.
Jusqu’ici, rien de bien surprenant.
Mais y-a-t-il moyen de hiérarchiser de manière plus fine et moins grossière, entre par exemple deux adultes Européens ?
Pour pouvoir hiérarchiser, il faut savoir quoi hiérarchiser…
Existe-t-il plusieurs types d’intelligence ?
S’il existe différents types d’intelligence cela signifie qu’une personne considérée comme très intelligente dans un domaine ne le serait pas dans un autre ? Dans cette perspective il n’y aura alors pas moyen de hiérarchiser.
On s’est en fait rapidement rendu compte que:
- Toutes les habiletés cognitives (totalement disparates !) sont positivement inter-corrélées
- Les gens qui performent bien sur quelques tâches tendent à bien performer sur toutes les autres
- Toutes les facultés mentales sont partiellement déterminées par un facteur commun
- Le Q.I mesure l’intelligence générale = g
- Il suffit de mesurer quelques aptitudes pour estimer correctement le Q.I général = g = intelligence générale
Figure 2: L’intelligence générale et ses corrélations.
En fait, vous pouvez mesurer autant de type d’intelligence que vous le voulez: intelligence spatiale, intelligence verbale, intelligence littéraire, intelligence mathématique, intelligence sociale, intelligence musicale… soit I1, I2, I3, I4, I5, I6, I7… le fait est qu’une personne douée dans un domaine à une grande probabilité de l’être dans tous les autres alors qu’une personne peu douée dans un domaine a beaucoup de chance d’être peu douée dans tous les domaines (ce qui est à l’origine même du concept de “retard mental” par exemple)
La ségrégation de l’intelligence générale en plusieurs types d’intelligence (littéraire, mathématique, artistique, sociale, musicale, économique…) est une construction culturelle sans sous-bassement biologique ou neurologique. La base biologique de l’intelligence humaine est une caractéristique ayant une large composante unique, mesurée par g.
« une des découvertes les plus remarquables de toute la psychologie… que les scores sur tous les tests de chaque variété d’aptitude mentale soient inter-corrélés positivement pour n’importe quel échantillon représentatif de la population générale » -Jensen
« g est à la psychologie ce que le carbone est à la physique » -C. Brand
« Le Q.I est à la sociologie ce que la gravité est à la physique » -R. Lynn
« Le Q.I est un élément fondamental d’une société. Il faut enrayer la tendance dysgénique en Amérique » -William Shockley, prix Nobel de physique pour la mise au point du transistor, l’homme qui permit le passage à l’ère de l’électronique.
Absolument toutes les activités cognitives ont une certaine saturation en g (= corrélation avec le Q.I), même les plus basiques (g est ubiquitaire de tous les processus transitant par le système nerveux central).
- Raisonnement
- Visualisation spatiale
- Mémoire
- Musique
- Langues
- Vocabulaire
- Tâches cognitives élémentaires…
Mais également par exemple:
- distinction auditive proportionnelle à g (les hauts Q.I distinguent des tons sonores plus proches !)
- distinction des couleurs proportionnelle à g (les hauts Q.I distinguent des tons de couleurs plus proches !),
- temps de réaction simple à un stimulus.
→ Toutes les activités cognitives ont une certaine corrélation avec le Q.I (= saturation en g, équivalent de l’implication du processeur d’un ordinateur dans un programme -> Certains programmes sont plus gourmands en vitesse de processeur mais tous montrent une proportionnalité à la vitesse d’horloge)
Quelques exemples d’activités cognitives et leur saturation en g…
Figure 3: Différentes activités cognitives et leur saturation en g.
Tiré de « The g factor », 1998, A. Jensen
Toutes les activités mentales ne demandent pas autant de cognition. Prenons par exemple une simple addition, le résultat d’un tel test ne sera pas un très bon reflet de l’intelligence générale d’une personne (saturation en g de seulement 0,23) A l’inverse les matrices de Raven ont une haute saturation en g (0,94), ce qui signifie qu’elles demandent une haute cognition (abstraction, liens, réflexion) et que un bon résultat aux matrices de Raven sera dès lors prédictif de hauts résultats intellectuels partout ailleurs (car un bon résultat aux Raven témoigne d’une haute intelligence générale).
Si vous voulez connaitre la vitesse à laquelle tourne un ordinateur, vous n’allez pas y faire tourner un programme bas de gamme, car même si il tourne très bien, cela ne permettra pas de prédire la performance de l’ordinateur dans d’autres conditions… A l’inverse, vous allez tester l’ordinateur avec un programme qui demande de hautes performances, de cette façon vous saurez si votre ordinateur est puissant ou non.
Matrices de Raven: une des plus hautes saturations en g à 0,94 (un des meilleurs estimateurs du Q.I c’est à dire de l’intelligence générale).
Faire passer un test de Q.I, cela revient donc à faire passer une série de tests qui sont des bons estimateurs de l’intelligence générale, de la même façon qu’on ferait passer un programme informatique demandant de hautes ressources système sur un ordinateur pour en déduire sa puissance.
La validité du Q.I est accréditée par son caractère très prédictif d’un nombre considérable de paramètres sociaux, comme le statut socio-économique ou le niveau de diplôme prédit sur base du Q.I d’un enfant, ou encore de très nombreux autres paramètres sociaux. Le Q.I est aussi accrédité par ses nombreuses corrélations biologiques comme la taille du cerveau (plus le Q.I augmente plus le cerveau est gros, en moyenne, la corrélation est de 0,45), la vitesse de l’influx nerveux (plus le Q.I augmente plus la vitesse de l’influx nerveux augmente) ou de nombreux autres paramètres biologiques. Pour une plus grande discussion sur la validité intrinsèque du Q.I comme mesure de l’intelligence voir la rubrique
“Validité du Q. I: corrélations biologiques et sociales du Q.I”
“L’intelligence générale” augmente dans l’enfance avec le crescendo naturel de la capacité crânienne, atteint son maximum vers 25 ans, concomitamment à l’apogée de la croissance cérébrale, puis décline lentement dès 30 ans puis plus rapidement après 80 ans.
Évolution du poids du cerveau et de l’intelligence avec l’âge (ci-dessous)
L’intelligence augmente dans l’enfance jusque vers 25 ans, puis décline lentement.
Les processus les plus élémentaires, tels que les temps de réaction simple (sur le graphique ci-dessous) ou les temps d’inspection, vont suivre le même itinéraire: la puissance physiologique du cerveau augmente jusque vers 25 ans.
La vitesse de traitement de l’information par le cerveau augmente avec l’âge jusque vers 25 ans (graphiques ci-dessous).
Le Q.I montre une répartition comme suit, dite en cloche ou en courbe de Gauss, avec beaucoup d’individus ayant un Q.I proche de 100 (l’intelligence moyenne d’un Européen) et de moins en moins de personnes tandis qu’on s’écarte de 100. C’est exactement la même chose pour la taille par exemple: beaucoup d’hommes auront une taille autour de 1m75 et il y aura peu de gens de très petite taille et peu de gens de plus de 1m95. Ce type de répartition permet de prédire exactement la fréquence des individus dépassant une certaine intelligence, on sait par exemple que pour un Q.I de plus de 130, on trouvera 2% de la population européenne.
Le Q.I reste hautement stable au cours de la vie. La corrélation entre le Q.I mesuré à l’âge de 11 ans et le Q.I mesuré, chez le même individu, à 80 ans est de 0,72 (Deary, 2004 et Hailer, 2016).
A quoi correspond tel ou tel Q.I ?
Q.I ou facteur g: | Type d’activités potentielles : | Niveau d’intelligence : | % dans la population européenne ayant un Q.I = ou > | Capacité crânienne moyenne d’une population d’européens de cette intelligence (N suffisamment grand et aléatoire) |
---|---|---|---|---|
200 | Polymathe | Plafond de ce qui ait été mesuré ou estimé chez homo sapiens. (Blaise Pascal, Francis Galton, Isaac Newton, Marilyn Von Savant) | ||
175 | Grands philosophes ou écrivains (Cox, 1926) | (un européen sur 4 millions) | ||
165 | Moyenne estimée des grands compositeurs (Cox, 1926) | 1640 cc | ||
158 | Moyenne des prix Nobel scientifiques, mesurée. | (un européen sur 31 mille) | ||
145 | Hautement doué | 0.14 | ||
135 | 1 | |||
130 | Moyenne des physiciens, chirurgiens, ingénieurs civil, professeurs d’université | Intelligence très supérieure Niveau Mensa | 3 | 1494 cc |
125 | Moyenne des médecins ou post-doctorants | Précocité intellectuelle | 5 | |
120 | Moyenne des pharmaciens | 9 | ||
115 | Moyenne des bacheliers universitaires | Intelligence supérieure | 16 | 1432 cc |
110 | Moyenne des étudiants universitaires européens. Moyenne des Ashkénazes. | 25 | ||
105 | Moyenne des Est-Asiatiques | 37 | ||
100 | Moyenne des Européens | Intelligence normale | 50 | 1369 cc |
95 | Moyenne d’un garagiste | 63 | ||
90 | 75 | |||
85 | Difficulté d’apprentissage. Echecs répétés. Capable de terminer leur secondaire. Travail manuel. QI moyen des Moyen-Orientaux et Nord-Africains | Plancher de la normalité, fonctionnement intellectuel limite en deça de 85. | 84 | 1307 cc |
80 | Peu capable de travailler en deça de 80 | 91 | ||
75 | ||||
70 | QI moyen en Afrique sub-saharienne (71) | Début du retard mental | 98 | 1244 cc |
50-70 | -Difficultés d’apprentissage apparaissent rapidement. -Généralement en enseignement spécial de type I. Peut apprendre à lire, écrire et calculer jusqu’à un niveau pédagogique de 3èmeprimaire. -Autonomie sociale satisfaisante, avec aide occasionnelle. Rigidité, peu de créativité. Absence de curiosité. | Retard mental léger | ||
35-50 | Très peu d’apprentissage scolaire. Apprentissage du langage tardif et lacunaire. Vit sans autonomie importante. Besoin d’une surveillance pour ses actes sociaux. Capable de gestes quotidiens (mange, s’habille seul). | Retard mental modéré | ||
20-35 | N’acquière que tardivement ou pas du tout le langage oral asyntaxique, presque pas d’autonomie. QI moyen des grands singes (25) | Retard mental sévère ou grave | ||
<20 | Nécessité d’un nursing continu, souvent associé à des troubles moteurs. Communication essentiellement non verbale. En institution spécialisées le plus souvent. | Retard mental profond ou extrême |
Corroborant la thèse énoncée par Montesquieu dans sa “théorie des climats”, la psychologie scientifique et la biologie évolutionniste ont aujourd’hui démontré de manière exhaustive la causalité génétique innée d’un nombre important de comportements et de caractéristiques psychologiques humaines, notamment l’intelligence (voir la rubrique “L’intelligence est essentiellement génétique“) et le rôle qu’a joué le climat, surtout durant la période glaciaire principale, sur la croissance et l’apparition des différences raciales (voir la rubrique “Cause des différences raciales” et “Evolution des différences intellectuelles“)
L’intelligence générale (g) est évaluée correctement par le Q.I, son pouvoir prédictif des accomplissements individuels ou collectifs tout comme sa fiabilité et ses corrélations diverses avec notamment la capacité crânienne en font un outil de premier plan. Dans la mesure où les 9 grandes races d’homo sapiens diffèrent dans la fréquence de leurs différents gènes, les comparaisons raciales sont de premier intérêt.
Chaque peuple ne possède-t-il pas sa propre intelligence ?
Il me semble ici intéressant de développer le concept d’intelligence adaptative. Tous les êtres vivants présents aujourd’hui à la surface de la terre, pertinemment du fait qu’ils existent encore à l’heure actuelle sur la planète telle qu’elle existe aujourd’hui, ont une certaine forme de capacité d’adaptation à se perpétuer. Cette habileté d’adaptation et de perpétuation de la forme de vie peut être appelée « intelligence », mais c’est une forme élargie du concept. Les bactéries ont une haute intelligence adaptative ; Les températures pourraient monter ou descendre de plusieurs dizaines de degrés qu’elles survivraient. Les caméléons sont doté de remarquables facultés de camouflage, les hérissons d’épines, les guépards atteignent des vitesses folles, autant de caractéristiques biologiques que l’on peut dénommées « intelligence adaptative ». Ce n’est pas cette intelligence-là qui est jaugée par le Q.I. L’intelligence est ici cognitive. L’intelligence cognitive, appelée couramment intelligence, est une forme d’intelligence adaptative. C’est cette forme d’intelligence, mesurée par le Q.I, qui est hiérarchisable.
Considérez-vous un chat ou un chien comme aussi intelligent que l’homo sapiens ? Sans doute que non et c’est pertinemment parce que vous vous référez au sens premier du terme intelligence, l’intelligence cognitive, impliquant des processus cérébraux. Si par contre la question était « considérez-vous que l’homme et le chat ou le chien ont la même intelligence adaptative que l’homme ? » vous pourriez me dire, à condition de définir l’intelligence adaptative comme l’habileté à se perpétuer, que dans la mesure ou les deux sont encore sur terre ma foi il est difficile de se positionner. Mais de deux choses l’une, ou vous parlez d’intelligence cognitive cérébrale et il est clair que l’homo sapiens surpasse les autres animaux, ou vous parler d’intelligence adaptative et vous pouvez considérer tous les êtres vivants comme égaux sur cette terre, de la bactérie à l’homme.
C’est évidement de l’intelligence cognitive dont parle ce site, une faculté globale conséquente de l’inter-corrélation de tous les types d’intelligence (facteur g). Ce type d’intelligence n’est pas égal dans toutes les populations d’homo sapiens, à savoir que toutes les races ne sont pas situées sur le même point sur cette droite.
Les chiffres de Q.I moyens sont:
- Juifs Ashkénazes (110)
- Asiatiques de l’est (105)
- Européens (100)
- Asiatiques du sud-est (92)
- Inuits (91)
- Métis Caucasiens-Africains (81-90)
- Amérindiens (86)
- Nord Africains et Sud Asiatiques (84-88)
- Africains (67-80)
- Aborigènes d’Australie (62)
- Bushmen (54)
Ces différences sont essentiellement d’origine génétique. Voir “L’intelligence est essentiellement génétique”
Les populations à plus hauts Q.I ont une plus haute fréquence en allèles pour une haute intelligence dans leur patrimoine génétique, conséquence d’une sélection naturelle plus importante sur l’intelligence dans les climats froids. Ces gènes codent notamment pour la taille du cerveau qui varie d’une population à l’autre.
Chaque peuple possède des acquis différents, c’est ce qu’on appelle la culture. Prenez un ordinateur et comparons-le à un cerveau humain. La puissance de l’ordinateur, c’est-à-dire son processeur central, est le pendant électronique de l’intelligence humaine biologique, c’est en quelque sorte l’intelligence de l’ordinateur. Sur cet ordinateur vous pourrez avoir différents systèmes d’exploitation et différents autres programmes, ce sont les acquis, c’est en quelque sorte la culture de l’ordinateur, ce qu’il assimile par l’extérieur.
C’est au niveau de ce processeur central que les différentes races d’homo sapiens varient. Il ne s’agit pas d’un “biais culturel”. Les aborigènes d’Australie montrent le Q.I le plus bas, ils ont également la capacité crânienne moyenne la plus petite et une vitesse de conduction nerveuse moins rapide. Les Asiatiques de l’est ont à l’opposé le Q.I moyen le plus élevé, la capacité crânienne moyenne la plus importante, la vitesse de conduction nerveuse la plus rapide et les plus hautes fréquences en allèles pour une haute intelligence. Par ailleurs le Q.I montre un pouvoir prédictif équivalent pour toutes les races. A Q.I identique, le salaire moyen d’un Afro-Américain et d’un Européen est par exemple identique. C’est parce qu’en moyenne les différentes races n’ont pas la même intelligence qu’on retrouve des disparités sociales dans les sociétés, ceci a été démontré pour les Etats-Unis par Muray et Hernstein (professeur de sociologie à Harvard) dans “The Bell Curve”, puis ceci a été démontré pour l’ensemble des pays multi-ethniques de la planète dans “The Global Bell Curve”, 2009, Lynn. Pour un résumé voir “Hiérarchie intellectuelle à travers le monde”
Ordinateur | Cerveau humain | |
Vitesse de réflexion | Processeur central | Intelligence mesurée par le Q.I (efficience du système nerveux central) |
Acquisitions externes par : | Programmes divers | Apprentissage divers (parole, chiffres, études…) |
Quel est l’impact des différences raciales en termes d’intelligence sur la géopolitique mondiale ?
Il est central et directement causal. 75% des différences en termes de salaires moyens par habitant par exemple, s’expliquent par les différences de Q.I entre les nations.
Voir aussi la rubrique Q.I par pays et économie
Qu’appelle-t-on le facteur g ?
Comme vu précédemment, le facteur g est en fait quasiment un synonyme du Q.I, mais la pédagogie c’est la répétition et il faut bien comprendre ce qu’est le facteur g. Le facteur g (g pour intelligence générale) est une caractéristique biologique, organique, variant d’une personne à l’autre, sous-tendant l’ensemble des processus transitant par le système nerveux central.
Il fut découvert par Charles Spearman qui se rendit compte que l’ensemble des processus mentaux étaient inter-corrélés de sorte que quelqu’un qui performait bien dans un domaine avait tendance à mieux performer partout ailleurs alors qu’une personne mentalement déficiente par exemple avait tendance à être peu douée dans l’ensemble des processus cognitifs. Ce qui avait étonné Spearman à l’époque était que la finesse de reconnaissance des fréquences sonores (Un test où l’on fait entendre des sons de fréquences différentes et où l’on demande de distinguer le son le plus aigu. On rapproche ensuite de plus en plus les fréquences. A son grand étonnement, la hiérarchie obtenue par ce test auditif était identique à celle obtenu par un test de Q.I classique. En d’autres termes, la finesse du spectre auditif semblait corrélée au facteur g et les gens ayant un facteur g élevé (un haut Q.I) ont en moyenne un spectre auditif et visuel plus fin. Le facteur g est en quelque sorte une mesure de la puissance, de la complexité du système nerveux central.
Le phénomène d’inter-corrélations positives dans l’ensemble des aptitudes mentales (dénommé “positive manifold”) a été décrit comme “sans doute le résultat le plus reproduit de toute la psychologie” (Deary, 2000).
Le facteur g se mesure en unité de Q.I. et c’est généralement lui qu’on extrait d’une batterie de tests conventionnelle.
Pourquoi parle-t-on d’indifférence des indicateurs ?
Reprenons l’exemple d’un ordinateur. Imaginez que vous ayez devant vous dix machines informatiques cubiques différentes et que vous n’en connaissiez pas les puissances. Pour extrapoler la vitesse du processeur, vous aller faire tourner des programmes informatiques et tenter de distinguer si ces programmes tournent plus ou moins rapidement, c’est d’ailleurs exactement ce qui est fait pour comparer des machines concurrentes. N’importe quel programme ou presque sera bon pour faire une comparaison car l’ensemble des programmes sont dépendants du processeur central. Après avoir testés seulement un nombre limité de programmes, il sera possible d’estimer correctement la vitesse des processeurs des dix machines et de faire une hiérarchie correcte de leurs puissances.
C’est la même chose pour le facteur g qui est ubiquitaire des processus transitant par le système nerveux central: tâches cognitives, finesse visuelle (habiletés à distinguer des tons de couleur plus proches), auditives, vitesse de traitement de l’information… de sorte que le type de test n’est pas important pour identifier le facteur g d’une personne, car tous les tests cognitifs quels qu’ils soient font entrer en jeu le facteur g.
Comme tous les résultats cognitifs sont inter-corrélés il suffit de faire quelques types de test pour réussir à extraire, par une analyse factorielle, le facteur g d’un individu.
Le facteur g extrait de n’importe quel type de batteries de tests sera toujours le même, dans les limites de l’erreur de mesure.
Tous les types de tests, quel qu’ils soient, contiennent une certaine saturation en g. De ce fait, un score composite de différents tests aura de plus en plus de saturation en g, car la composition en g s’accumule dans le score composite alors que les éléments non corrélés à g s’annulent les uns les autres.
Les facteurs g extraits par différentes batteries de tests montrent des corrélations entre 0,95 à 1. Fondamentalement, c’est la même entité qui est mesurée, sous-tendant l’ensemble des processus transitant par le système nerveux central.
Quels sont les g moyens dans le monde animal, homo sapiens compris ?
Juifs Ashkénazes: 110 (2/3 avec un Q.I entre 93 et 127 c’est à dire une déviation standard de 17)
Asiatiques de l’est ou mongoloïdes: 105 (2/3 entre 90 et 120)
Européens: 100 (2/3 avec un Q.I entre 85 et 115)
Asiatiques du sud-est: 92
Inuits: 91
Moyenne des homo sapiens: 90
Amérindiens: 87
Nord Africains et Sud Asiatiques: 84-88 (2/3 avec un Q.I entre 71 et 97)
Européen de 12 ans: 75
Africains subsahariens: 67-80 (2/3 avec un Q.I entre 56 et 78 pour les indigènes d’Afrique)
Aborigènes d’Australie: 62
Bushmen: 54
Européen de 8 ans: 50
Grands singes: 25 (certains singes surdoués atteignent des facteurs g de 80 voire 90)
Border colliers: 15 (là aussi il y a une variation interne !)
Pour aller plus loin “Validité du Q.I: corrélations biologiques et sociales du Q.I »
Le Q.I est-il héréditaire ?
Oui essentiellement. Mais attention, le terme héréditaire signifie “influencé par des facteurs génétiques” et non pas “identique aux parents” ! Vous pouvez très bien avoir les yeux bleus alors que vos deux parents ont les yeux bruns. Les variations intellectuelles entre individus et entre ethnies sont principalement d’origine génétique. Ces sont les variations dans les fréquences d’allèles pour une haute et pour une basse intelligence qui sont à l’origine des variations intellectuelles. Ces allèles commencent petit à petit à être découverts.
Pour une argumentation plus détaillée, voir “L’intelligence est essentiellement génétique ».
Références (non-exhaustives)
Deary Ian J. (2010) « The neuroscience of human intelligence differences » Nature Review, Neuroscience, Volume 11, pp.201-211.
Jensen A.R. (1998) « The g factor: the science of mental ability »
Jensen A.R., Langan C. et LoSasso (2002) « Discussion on genius and intelligence. Mega fundation interview with Arthur Jensen »
Larivée S. et al. (2009) « Le quotient intellectuel, ses déterminants et son avenir »
Lynn R. (2006 et seconde édition 2015) « Race differences in intelligence. An evolutionary analyse »
Wikipédia (2018) « g factor »