La pensée postmoderne, qui émerge après la seconde guerre mondiale, affecte un scepticisme radical et un relativisme cognitif extrême, c’est sur ce terreau propice que va se développer l’antiracisme, définit ici comme la négation de la validité biologique de la subdivision de l’homo sapiens en grandes races (une dizaine de grandes populations ou cluster génétiques).
Qu’est-ce que l’égalitarisme biologique ?
C’est une idéologie qui découle de la seconde guerre mondiale, à la suite de laquelle des groupes politiques se donnèrent pour mission d’invalider la division biologique de l’espèce homo sapiens en races, qui faisait jusqu’alors l’unanimité.
Parmi les vainqueurs de la seconde guerre mondiale se trouvent notamment les soviétiques. Dans le monde occidental, c’est principalement à Frans Boas et à ses disciples que l’on doit la transformation de l’anthropologie, qui était jusqu’alors une science des plus sérieuses, et qui se transforma petit à petit en une “science sociale”.
Frans Boas a entretenu une longue correspondance avec l’union soviétique, dans laquelle il se définit lui-même comme un “Lyssenkoïste” (du nom de ce savant soviétique resté célèbre pour avoir trafiqué ses données pour minimiser le poids de l’hérédité et surestimer celui de l’environnement). Il enverra également une carte de vœux à Staline à chaque anniversaire. Il est à noter, de façon anecdotique, que les tests de Q.I furent interdits en URSS car ils contredisaient la vision malléable de l’homme, dans la perspective de la création de “l’homme soviétique”. Ceci étant, chacun a le droit d’avoir l’idéologie qu’il désire, mais chez Boas, elle a pris le pas sur la raison et il est aujourd’hui démontré que nombreuses de ses études, dans lesquelles il a prétendu notamment que la forme du crâne des immigrants se modifiait proportionnellement à leur durée de résidence sur le sol américains (Notez la surévaluation du poids de l’environnement) sont fausses et qu’il n’aurait jamais pu tirer de telles conclusions.
En 1950, ce sont des disciples de Frans Boas qui rédigeront pour l’Unesco la définition fallacieuse du terme race comme une “construction politique et sociale” alors que c’est évidemment avant tout une subdivision biologique.
Dans le même ordre d’idées d’ailleurs, certains en arrivent à affirmer que le sexe serait également une construction politique et sociale… (La “Théorie du genre”, que certains voudraient voir enseigner)
Attention, n’oubliez pas: le sexe est une construction politique est social… 🙂
Existe-t-il d’autres pseudosciences à avoir connu du succès ?
Bien sûr. Il y eu la phrénologie, restée célèbre pour qualifier une science bancale.
Plus récemment, il y a la psychanalyse qui continue d’ailleurs d’être pratiquée et enseignée, il y a le dessein intelligent ou encore l’astrologie…
L’antiracisme est-il vraiment une pseudoscience ?
Oui. L’antiracisme regroupe toutes les caractéristiques d’une pseudoscience (Critères qui peuvent facilement être retrouvés, sur Wikipédia par exemple).
Un des principaux critères d’une pseudoscience est, d’après Karl Popper,
1. Son irréfutabilité
Exemple : l’eau, dans laquelle a été dissous un anticorps, en conserve les propriétés alors qu’il n’y a plus de possibilité statistique que l’anticorps en question soit encore présent. Il s’agit d’une hypothèse scientifique. En effet, il suffit de mettre l’eau ainsi traitée en contact avec des globules blancs pour voir si ces derniers vont réagir ou non. S’ils ne réagissent pas, c’est que l’hypothèse est fausse.
Exemple d’hypothèse souvent qualifiée de pseudo-scientifique : la force psi, qui a la caractéristique de ne pas se manifester lorsque l’on tente de l’étudier en laboratoire, serait responsable des phénomènes de télékinésie. Cette hypothèse est impossible à réfuter car si aucune expérience ne met cette force en évidence, cela ne vient pas en contradiction avec l’hypothèse de départ. Donc, peu importe le résultat, l’hypothèse ne peut pas être infirmée.
L’antiracisme relève de ce critère en ce qu’il ne permet pas la discussion et la réfutation (Pour cause, il serait rapidement invalidé). La non-existence des races humaines est énoncée en dogme et les contradicteurs sont vilipendés. Aucun test scientifique n’est mis en place et les études contradictoires, majoritaires, sont ignorées.
2. Manipulations statistiques des résultats
Elle est très fréquente dans l’antiracisme et est indispensable pour cacher la réalité. C’est ainsi qu’on vous expliquera par exemple qu’il est possible qu’un aborigène d’Australie vous soit génétiquement plus proche que le voisin de palier de votre race… (Ce qui est faux, ou alors on “oubliera” de vous préciser que la probabilité est de un sur plusieurs centaine de milliards, soit virtuellement nulle), ou encore qu’il est démontré qu’on ne peut classifier les populations en races à partir de leurs gènes (Un argument erroné connu sous le nom de “Lowentin’s fallacies”). Les antiracistes affirment aussi parfois que les migrations et les métissages ont été tels dans l’histoire qu’il n’est plus possible de classifier par races. Encore une fois, l’argument est fallacieux.
3. Conclusions hâtives, ou fausses conclusions, par rapport aux résultats
Voici encore une caractéristique typique des pseudosciences. L’antiracisme est totalement dans cette démarche. Il est fréquent d’entendre des individus affirmer que “Puisque nous sommes à 98,5% identiques, il ne peut exister de races” ou que “Les gènes peuvent être déterminants pour des traits physiques et des susceptibilités à certaines maladies, mais pas pour des traits mentaux”. Ce sont là de fausses conclusions d’autant plus facilement affirmées qu’elles ne trouvent en face d’elles aucun contradicteur.
4. La pseudoscience reste indifférente aux faits
La science évolue aux grés des découvertes et se module en fonction. La pseudoscience ne se remet pas en question et reste dogmatique. Ses partisans sortent simplement de leur chapeau des “faits” artificiels lorsqu’ils en ont besoin. Ces fictions représentent souvent leur argumentation et conclusion principales. En outre, les pseudo-scientifiques évoluent rarement. L’édition première d’un livre pseudo-scientifique est toujours la dernière, même si celle-ci date de plusieurs décennies ou siècles. Des livres remplis d’erreurs grossières, de fautes ou d’erreurs de frappe à chaque page sont réimprimés tels quels, encore et encore, à comparer aux manuels scientifiques qui voient une nouvelle édition apparaître au bout de quelques années àcause justement de l’accumulation rapide de faits nouveaux et de connaissances récentes.
C’est exactement ce qui se passe dans l’antiracisme. Alors que les connaissances sur l’intelligence et les différences raciales ont considérablement progressé, particulièrement depuis les années 2000, et continue à progresser à grande vitesse, l’antiracisme reste accroché à de vieux ouvrages de certains disciples antiracistes par idéologie, comme Stephen Gould ou Frans Boas, la plupart des ouvrages datant de plus de 30 ans minimum. Ces ouvrages sont réimprimés encore et encore. L’exemple typique étant “La mal-mesure de l’homme”, un ouvrage de Stephen J. Gould, datant d’il y a plus de 30 ans, et qui se voit réimprimer encore et encore sous la forme de nouvelles éditions. De récentes études ont démontré que Gould avait falsifié délibérément ses résultats pour pouvoir accuser Morton de racisme. Rushton a par ailleurs publié un article intitulé “La mal mesure de Gould”, démontrant comment l’idéologie égalitaire avait conduit Gould à se fourvoyer et en l’occurrence à falsifier des données.
5. La pseudoscience débute sur une hypothèse – faisant habituellement appel à l’émotion – et ne cherche ensuite que des éléments ou articles la confirmant.
C’est exactement le cas de l’antiracisme. Si vous vous rendez sur certains sites niant l’existence des races humaines (ils sont nombreux), il est typique qu’ils commencent leur article en vous parlant de l’esclavage, de la colonisation ou d’autres évènements historiques pour transformer le débat rationnel et lui faire prendre une tournure émotionnelle. Ensuite, ils auront recours à des arguments irréfutables (dans le sens de Popper, voir point 1) et à l’invective dans le cas où la discussion s’éterniserait.
6. La pseudoscience reste indifférente aux critères de la preuve solide
A la vérité, l’antiracisme pourrait être réfuté en deux coups de cuillère à pot. Les données sont là, il existe des différences considérables entre les races en terme de sécrétion hormonale, taille du cerveau, cheveux, forme des narines, du nez, densité osseuse, fréquence des groupes sanguins… L’antiracisme reste totalement indifférent aux arguments scientifiques.
7. La pseudoscience repose fortement sur la validation subjective
“Je mets de la gelée sur ma tête et ma migraine disparaît. Pour la pseudoscience cela signifie que la gelée guérit de la migraine. Pour la science cela ne veut rien dire tant qu’aucune expérience sérieuse n’aura été menée. ”
Dans le même ordre d’idée, les antiracistes affirmeront qu’ils connaissent des aborigènes d’Australie extrêmement doués et que c’est la preuve irréfutable de leur égalité intellectuelle avec, par exemple, les européens.
Jared Diamond dans son livre “Gun, Germs and Steel”, commence comme suit: “Je connais trop d’aborigènes d’Australie intelligents pour croire que leurs prétendu bas Q.I ait quelque chose de génétique”. Il ignore bien sûr totalement les études menées sur l’intelligence de ces populations par des tests de Q.I ou des tests de Piaget, et l’analyse anatomique de leurs cerveaux.
8. La pseudoscience a délibérément recours au mystère lorsqu’il n’y en a pas
Tout est rendu “mystérieux” en oubliant de mentionner ce qui est su et connu.
L’antiracisme et particulièrement l’attaque du Q.I et de la mesure de l’intelligence humaine ont recours à ce genre de procédés, en affirmant que de toute façon l’intelligence humaine n’est pas suffisamment comprise, qu’elle n’est pas mesurable… en oubliant bien entendu les données déjà disponibles. Bien évidemment, à partir du moment où on postule qu’une variable n’est pas mesurable, il ne vaut plus la peine de l’étudier, cela ne relève plus de la science. Le prix Nobel Christian de Duve disait “Je n’ai pas ouvert des laboratoires pour émettre l’hypothèse suivant laquelle ce que j’étudie n’est pas explicable, ce n’est pas scientifique, sinon on met directement la clé sous la porte”.
Ci-dessus, exemple de propagande purement non-scientifique.
Cofnas N. (2016) “La science ne s’auto-corrige pas toujours, le cas de l’étude de l’intelligence et les mensonges morallistes” Found Sci 21:477–492.